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grand paris - Page 19

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : DURE VELORUTION !

    Avec le retour des beaux jours, les 4 ans de Vélib, déjà, le plan Vélo que vient d’adopter le Conseil Régional, l’Ile de France et Vanves vivent leur vélorution. Il faut reconnaitre que l’un des artisans de cette « vélorution » siége au conseil municipal de Vanves, sur le banc des Verts, Pierre Toulouse qui préside aux destinées de l’association « mieux se déplacer à bicyclette » qui défend la vélomobilité

     

    La région a adopté  un « plan vélo » qui prévoit notamment d'expérimenter pendant 18 mois, à partir de mars 2012, un système imaginé et baptisé par la SNCF « Véligo » permettant de garer son vélo dans un local fermé avec un abonnement annuel de 20 E directement chargé sur le pass Navigo. A partir de cet été, 16 garages à vélo offrant 758 places de stationnement au total vont être construits dans autant de gares du réseau Transilien, le plus grand étant prévu à Chelles (Seine-et-Marne). Cette expérimentation est financée par la région pour un montant de 1,9 ME. Ce « plan vélo » prévoit d'autre part la création d'un « portail vélo », site internet permettant aux usagers de rechercher leurs itinéraires en ayant une vision précise des conditions de déplacements à partir d'un moteur de recherche et de calcul d'itinéraires cyclables en ligne. Ce site devrait être ouvert « au plus tôt en 2013 ». Parmi les actions prévues, la Région doit aussi porter à 3.500 km le réseau de pistes cyclables francilien en 2020, contre 2.400 km aujourd'hui,  développer des « zones de rencontre » entre usagers de la route et piétons, obligeant les voitures à rouler très lentement.

     

    Le vélo est de nouveau dans l’air du temps. Et Vélib y a beaucoup contribué depuis 4 ans. Service qui avait été voulu par les Verts avec maintenant à son actif, une cinquantaine de millions de locations et une moyenne de 80 000 à 100 000 utilisateurs par 24H, et durant toute l’année, même l’hiver puisque le nombre d’utilisateues était de 30 000 par jour. Vélib a contribué au succés du vélo et en a subi les contrecoups, puisqu’un fléchissement du nombre d’abonnés a été constaté en 2008 et 2009 : « Après avour redécouvert qu’il était possible de parcourir rapidement la capitale en vélo, un certain nombre d’utlisateurs parisiens et banlieusards ont tout simplement achetés des vélos » expliquent les spécialistes en notant « que les enquêtes sur cette évolution sont confirmées par le nombre de magasins de vélos qui ciontinuent à s’ouvrir dans notre région ».  Lorsque Vélib célebrera son 4éme anniversaire le 15 Juillet prochain, il devrait compter 170 000 abonnés pour un réseau qui met en location 23 600 vélos dans 30 communers limitrophes de Paris, dont Vanves, répartis en 1800 stations.

     

    Seul point noir à cet anniversaire, l’indiscipline de ses utilisateurs mais aussi des propriétaires de vélo, qui ont tendance à prendre des risques et à en faire prendre aux autres usagers de la route ou des trottoirs, en ignorant les feux rouges ou en circulant sur les trottoirs. Mais aussi le kilométrage de pistes cyclables en site propre qui reste ridiculement faible. Vanves n’en a pratiquement pas… Les adaptes et spécialistes du vélo mettent cela sur le compte « de la résistance de la Préfecture de Police qui n’aime guére les cyclistes et les manœuvres de retardement de certains maires qui rechignent à aménager des pistes matériellement séparées du flot des voitures ». Peut être que le « plan vélo » régional contribuera à lever ces réticences.     

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : Une politique ambitieuse pour la conversion écologique

    Le Conseil Régional où a siégé Bernard Gauducheau Jeudi et Vendredi dernier a adopté  un Plan Régional pour le Climat (PRC) qui est articulé autour de trois axes (avec une série de 24 actions thématisées) : L’exemplarité des politiques publiques régionales à travers la gestion du patrimoine,  les financements et la commande publique ; la réduction les émissions de gaz à effet de serre ; l’adaptation du territoire aux effets du changement climatique. Il offre ainsi à la fois une vision stratégique et un plan d’actions opérationnel de courts et longs termes.

     

    « Aujourd’hui, nous passons un cap. Avec ce Plan, l’ensemble des actions menées ou aidées par la Région ne pourra plus se faire sans prendre en compte l’urgence écologique et sociale que nous impose la situation actuelle. Ce Plan est un programme concret qui va considérablement transformer le visage de l’Ile de France dans les 20 prochaines années » a indiqué Jean Paul Huchon, son président La Région intègrera dorénavant la règle « d’éco-compatibilité » dans l’ensemble de ses politiques publiques, mettra en place un plan de déplacement de l’administration,  créera un réseau francilien des achats publics durables. Mais ce plan concernera aussi le fret ferroviaire et le transport par voie d’eau des marchandises, la lutte contre la précarité énergétique, accompagner les TPE/PME dans le domaine de l’énergie du Climat… grâce notamment à un nouvel outil régional innovant : Une SEM Île-de-France Energies Nouvelles. Mais ce n’est pas tout, car la Région s’engage aussi contribuer à limiter les impacts de notre activité sur le changement climatique en luttant contre les îlots de chaleur, en assurant une meilleure gestion de l’eau

     

    « Les écologistes considèrent que l’enjeu est avant tout de transformer sur le long terme l’ensemble des politiques régionales et d’anticiper les grands bouleversements climatiques de demain afin d’engager la conversion écologique du territoire » a expliqué Héléne Gassin, vice présidente EELV (Environnement). « Le Plan Régional pour le Climat met en œuvre des mesures transversales à travers de puissants leviers dans l’ensemble de ses politiques : transports, santé, biodiversité, eau, agriculture, bâtiments, etc. Par ailleurs, outre son rôle de mobilisation du territoire francilien, la Région entend être un acteur politique incontournable à travers les processus nationaux et internationaux dans la lutte contre les changements climatiques. Il voit loin et haut : il représente l’engagement d’actions cohérentes sur l’ensemble du territoire, avec tout le monde, dès aujourd’hui et pour plusieurs décennies. N’y cherchez pas de remède miracle : le Plan Climat annonce l’engagement d’un traitement de fond ! Réduire nos émissions de plus de 75% en une génération, c’est immense défi qui mérite vision et constance bien plus que des petites annonces trop vite périmées » explique Hélène Gassin.

     

    « C’est en effet un véritable rôle de chef de file que la majorité de gauche impulse aujourd’hui, pour réaliser la transition du modèle énergétique de l’Île-de-France. Car la lutte contre le réchauffement climatique appelle des actions concrètes » a réagit Guillaume Balas, président du Groupe PS  qui n’a pas manqué de constater que « le quinquennat Sarkozy peine à mettre en œuvre les objectifs du Grenelle II de l’environnement : seuls 10% des décrets d’application sont parus à ce jour ». Pour que l’ÎDF enclenche une dynamique d’entraînement et d’accompagnement des communes, associations et entreprises, les élus socialistes ont voulu que la Région montre la voie en engageant la rénovation thermique de son patrimoine immobilier, et en s’attaquant aux prioritairement aux lycées et bases de loisirs les plus énergivores. Ils ont  ouvert les actions de lutte contre la précarité énergétique en direction des ménages économiquement les plus fragiles. « Force est de rappeler que le nombre de coupures de gaz pour cause de défaut de paiement est passé de 10 000 à 300 000 en 3 ans et que les tarifs de l’électricité ont augmenté de 10 % en un an ».

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : Querelle francilienne sur l’hébergement d’urgence

    Une réunion métropolitaine sur l’hébergement d’urgence s’est tenue Jeudi dernier à l’hôtel de Ville de Paris à l’initiative du maire de Paris, de la Région et des conseils généraux  de Seine St Denis et du Val de Marne durant laquelle leurs responsables ont lancé un manifeste « pour une autre politique de l’hébergement et du logement en région IDF » qui devrait interpeller tous les franciliens mais sent tout de même une certaine instrumentalisation de la question des sans abris par la gauche comme a réagit le secrétaire d’Etat au logement. Et pourtant, certains des points soulevés ont attirés l’attention et de la mobilisation de notre sénateur Isabelle Debré (UMP) aux associations comme le Secours Catholique, Saint Vincent de Paul, CCFD, SNL (Solidarités Nouvelles pour le Logement) qui participent à une campagne « Logement 92 » lancé par l’évêque Mgr Daucourt dans les Hauts de Seine et qui avait fait l’objet d’une réunion le 5 Mai dernier. 

     

    Les responsables de ces collectivités territoriales ont « dénoncés la fermeture brutale en 2011 de 5000 places d’hébergement en IDF par le ministre du logement et la remise à la rue des familles sans solution d’hébergement alors qu’il  manque 13 000 places ». Ils demandent « un moratoire immédiat sur les fermetures de places d’hébergement ainsi que le rétablissement des crédits d’urgence dédiés au 115, au Samu Social et aux associations gestionnaires ». Ils exigent « la création de places d’hébergement et de logements accessibles aux familles sans abri selon une répartition équilibrée entre tous les départements franciliens ».

    Ils ont soumis au débat 6 propositions : Engager une nouvelle gouvernance régionale des 115 et du Samu Social sous l’autorité de l’Etat, développer l’accés aux droits des demandeurs d’asile en créant des places en CADA et de 2 nouvelles plateformes de domiciliation dans l’ouest parisien, suspendre les expulsions locatives pour les locataires de bonne foi, aider les familles à sortir des centres d’hébergement et des hôtels par le développement de « Solibail » en région ou « Louez Solidaire » à Paris, créer une mission métropolitaine  de résorption des campements de personnes roms, mettre en œuvre une plateforme d’accueil et de protection des mineurs étrangers isolés en situation d’errance par le ministére de la Justice.

     

    Du coup, le secrétaire d’Etat au logement a tout de suite réagit en mettant en garde les élus de la gauche parisienne et francilienne sur « une tentative d’instrumentalisation de la question des sans abris »… « La récupération politicienne des partis socialistes et communistes sur un sujet aussi sensible et important qu’est l’hébergement et la prise en charge des personnes sans abri est non seulement inacceptable mais indigne de responsables élus » a tonné Benoît Apparu en  rappelant que « l’Etat est fortement engagé dans sa politique de l’hébergement, que le nombre total de places d’hébergement en Ile de France n’a jamais été aussi élevé avec 43 000 places, soit + 65% en 5 ans, que le nombre de personnes prises en charge par l’Etat à l’hôtel a augmenté de 70% entre 2007 et 2011 (de 600 à 12 909 personnes /nuit) ».

    Enfin, il considére que « les critiques de la ville de Paris, fondée sur une manipulation des chiffres sont d’autant plus inacceptables que par délibération de Février 2011, Paris a restreint l’hébergement des familles avvec enfant au titre de l’aide social à l’enfance, des familles très précaires qui doivent justifier dorénavant de 3 mois de domicile à Paris au lieu d’un mois, chose difficile lorsqu’on est par exemple hébergé chez des amis ». Tout en renvoyant « les élus de gauche à leurs responsabilités », en rappelant que « ce sujet nécessote un travail en commun de l’ensemble des acteurs pour la protection des personnes les plus fragiles »